Les
réseaux cellulaires des opérateurs télécom sont désormais très denses, au point qu’il est devenu rare de tomber dans un trou de couverture GSM. Avec la 5G qui s'annonce — moyennant
15'000 antennes supplémentaires — les débits augmenteront fortement dans les prochaines années.
Ce sont parfois les
réseaux WiFi, dans les bâtiments où nous travaillons, qui nous causent quelques tracas. Cela peut sembler paradoxal, puisque nous nous y déplaçons lentement, et que les distances sont plus courtes entre l'antenne et le client.
La question à se poser: un réseau WiFi a-t-il été conçu, monté, est-il maintenu par des professionnels certifiés, comme le sont les réseaux cellulaires?
Il n'est pas inutile de confier à des professionnels le travail de conception d'un réseau WiFi pour un bâtiment ou un site. Car en termes de roaming, smartphones, tablettes et laptops cherchent en permanence – dix fois par seconde – le meilleur réseau, le meilleur signal cellulaire... ou WiFi (le WiFi Calling, c'est l'opérateur qui préfère passer le trafic Voice sur votre infrastructure WiFi).
L'analogie avec les réseaux cellulaires va plus loin: l'
emplacement des antennes sera
le facteur déterminant de la qualité d'une connexion sans fil. À tel point que les
antennes cellulaires font l'objet d'une exemption spécifique dans la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (
LAT, article 24, “emplacement imposé par leur destination”, comme les routes ou les conduites électriques). On ne prête jamais assez garde à l'emplacement des antennes WiFi dans un bâtiment, faisant le plus souvent primer les aspects esthétique (
“elle n'est pas très belle, cette antenne, vous ne trouvez pas?”) ou économique (
“si on n'en met qu'une dans le couloir, ça marchera aussi, n'est-ce pas?”).
On retrouve une approche plus minimaliste dans les domiciles: les solutions “Mesh” ou “répéteurs”. Elles ont l'avantage d'éviter un câble pour le réseau – mais pas celui l'alimentation électrique… – mais introduisent d'autres problèmes.